vendredi 3 septembre 2010

Day 3 - Lessons 4 & 5

Révisions des décrochages et entrainement aux procédures d'urgences sur le Piper Warrior.

La séance de décrochage se passe nettement mieux que la précédente, après le recul et la reflexion autour des actions à effectuer. Bon, voler 2 fois par jours aide pas mal aussi !
Une fois au sol ,en se repassant le vol dans la tête et en se rappelant de ses erreurs puis en répétant les actions comme si on était en l'air, la progression est fulgurante.

Suivent les procédures d'urgences, au nombre de trois :
- Le feu moteur (la plus sympa)
- Le moteur qui casse net ("ca va beaucoup moins bien marcher maintenant, forcément !")
- La perte de puissance impliquant un atterrisage d'urgence (couplée à la panne moteur au décollage)

La procédure feu moteur, c'est rigolo comme tout. Après avoir éteind le moteur (puisqu'il est en feu) suivant la procédure ad-hoc (et pas autrement !), la question fatidique est : "Has the propeller stopped and is the fire out ?". La réponse attendue est : "Yes, the propeller has stopped but no, the fire is not out". La réaction instantanée est une descente d'urgence, tout volets sortis, à 100kts (180km/h). L'avion a alors une attitude en piqué très inhabituelle (on ne voit plus beaucoup le ciel) et pendant que l'altitude défille à toute vitesse, on se doit de faire un message de détresse à la radio, changer le code transpondeur pour 7700 (détresse), et finalement relancer la question "Is the fire out ?". Cette fois-ci, la réponse attendue est "Yes, the fire is out". On tire un grand coup sur le manche pour redresser, s'en suit la rentrée complète des volets pour adopter la configuration de meilleur plané. C'est pas tout ca, mais maintenant il faut trouver un endroit pour se poser ... et ne pas oublier de s'occuper de ses passagers ("Passengers, prepare to brace at my command"). Si les actions ont été suffisament rapides, il reste assez de temps pour trouver un champ pour se poser.

Le plus génant est surement le bafouillage des mots et des phrases attendues par l'instructeur par volonté d'aller vite dans les moments où il ne faut pas perdre de temps. Au final, on en perd plus qu'on en gagne, d'où l'intéret de tout connaitre par coeur et de ne pas se presser a sortir des phrases incompréhensibles. Sur un Piper Warior qui a la décence de planer correctement, ca ne pose pas trop de problème (on l'a fait à 2 altitudes différentes et c'est passé à chaque fois). Sur un Piper Arrow dont les propriétés aérodynamiques tiennent plus de la brique tombant du 10ème étage que du planeur de compétition, ca risque d'être plus compliqué à gérer. Mais c'est pour plus tard ...

1 commentaire:

  1. C'est vrai que c'est pas facile au début de sortir rapidement les bonnes phrases en anglais dans les phases d'urgence !

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